Nous avons donc quitté Coimbra pour nous rendre à notre première destination, le Mata do Buçaco, une forêt protégée à l'époque par des moines et devenue maintenant un parc naturel. On retrouve au sommet un palais hôtel entouré de galeries bien décorées et des jardins d'inspiration française.
Nous avions prévus parcourir deux sentiers pédestres pour profiter de la fraîcheur de l'altitude et de l'ombre, mais nous avons renoncé vu les conditions peu invitantes et le manque de clarté des indications. Nous n'avons que parcouru que quelques centaines de mètres sur un sentier d'un chemin de croix avec d'anciens bâtiments religieux.
Poursuivant notre chemin, nous nous sommes rendus sur le sommet du mont Caramulinho, à plus de 1075 mètres d'altitude. Malgré celle-ci, nous n'étions pas au dessus des nuage et les vents étaient assez intense. Nancy, habillée de façon plus adaptée aux conditions de vent, de température, et de précipitations, s'est rendue jusqu'au point de vue tout au sommet. On devine l'ampleur, la beauté, et l'extase qu'on éprouverait si on y voyait quelque chose...
Après être redescendu dans la plaine côtière, nous sommes arrivés dans la ville d'Aveiro, possédant des canaux un peu comme Venise, mais en beaucoup plus modeste et moins romantique.
Nous avons déambulé dans de jolies rues avec de magnifiques pavés et de curieuses décorations dans les airs, sur un thème nautique.
Comme nous avions gagné du temps sur notre horaire en ne parcourant pas nos deux sentiers dans la forêt, nous en avons profité pour aller saluer l'atlantique située tout près. Les vents, toujours aussi présents, déplaçait le sable pour former de petites dunes ici et là. Nous avons parcouru une jetée protégeant l'entrée du port des vagues qui étaient très grosses aujourd'hui.
Demain, nous visiterons Porto, sous la pluie et les orages pour faire changement...