04 octobre 2013

Jour 14 : Alberobello et Matera

Ce fût une journée en crescendo côté stress aujourd'hui. Nous nous sommes levés dans un havre de tranquillité, sur une colline surplombant la mer Adriatique, bordé de plantations d'oliviers, au son des cloches au cou des vaches se baladant tout doucement, sous un soleil radieux et un air salin d'une fraîcheur exquise. Nous avons également échangé avec la propriétaire du B&B Residence Maresol, une personne des plus accueillante.



En reprenant la route, nous avons croisés de très belles falaises d'un blanc éclatant et se découvrant le long de route sinueuse serpentant le long de la côte.




Ensuite, nous avons quitté la côte pour aller visiter la ville de Alberobello, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses habitations typiques appelées trulli, faites de pierre sans mortier avec un toit en pierres plates. Ces maisons ont été construites vers l'an 1300 et la plupart sont encore habitées.




En repartant d'Alberobello, le stress a monté d'un cran, le GPS nous donnant de fausses indications en s'obstinant à nous ramener vers la ville.

Nous nous sommes ensuite rendus à la ville de Matera, également inscrite sur le patrimoine mondial de l'UNESCO, également pour ses maisons creusées dans les falaises, les sassi, dont l'origine remonte à plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Ces habitations ont été délaissées il y a quelques dizaines d'années pour cause de salubrité. La ville a entrepris un programme de réhabilitation, et maintenant plus de 2000 personnes y vivent de nouveaux.




Matera constituait le point d'intérêt situé le plus au sud de notre itinéraire, et nous avons donc repris la route vers le nord ouest.

Le stress a monté d'un autre cran vu la quantité de travaux et l'achalandage croissant. Les vitesses maximales étant très mal indiquées sur les autoroutes italiennes, il faut donc se fier aux autres automobilistes. Donc en Italie, on fait comme les italiens. Je me suis donc permis un dépassement d'un camion lent, sur une ligne double, à 140 km/h dans une zone de 80 km/h, et cela alors qu'un policier donnait une contravention à un conducteur arrêté sur l'accotement !!! Je commence à avoir du sang italien...

Le stress a atteint son summum alors que nous avons recherché un resto pour souper dans la ville de Salerno où nous passerons la nuit. Des voitures klaxonnant toujours, et collant au pare-chocs, des voitures garées en double, dans des traverses de piétons, des motocyclistes coupant devant soi un ou même deux voies sans trop regarder... Non pas vraiment, je ne suis pas encore un italien pure laine... Et cela n'est pas mon ambition!!!