À la fin de la réunion, on nous a offert des médicaments contre le mal de mer. À ce moment, ne comprenant pas la raison, nous avons décliné l'offre, surtout qu'on n'avais jamais été victime de ce mal auparavant. Plus tard, nous avons compris pourquoi et regretté de ne pas avoir accepté l'offre.
Une fois débarqué de l'Oasis of the Seas, nous devions emprunter un traversier entre l'île de Cozumel et Playa del Carmen sur le Mexique continental. En attente du départ, la houle commençait déjà à faire son effet. François, bien assis à un endroit stratégique entre ses deux cousines, a en quelque sorte regretté son emplacement un peu plus tard...
Et bien, les petites vaguelettes vues du haut de l'Oasis sont devenues pas mal plus hautes dès que le traversier ait quitté le quai. Le Barf-O-Thon a débuté après seulement deux minutes. De notre petit groupe de dix personnes, quatre ont été malades, et les 6 autres n'auraient pas endurés 10 minutes de plus. En ce qui me concerne, c'étais ma première expérience de mal de mer. Pas le fun...
Après enfin avoir rejoint la terre ferme, nous avions un trajet de 2 heures 30 en autobus pour rejoindre Chichen Itza. Une petite collation nous a été donnée, permettant de nous remettre un peu d'aplomb après cette traversée difficile. Le guide nous accompagnant a bien tenté de nous renseigné au début de trajet, mais il a vite compris qu'on avait besoin d'une petite sieste pour nous permettre de récupéré.
Une fois rendu sur le site, notre guide d'origine Mayenne nous a décrit certains des nombreux bâtiments, ainsi que les gravures sur leurs murs. Malgré que les écritures mayens aient été détruits par les espagnols lors de leur conquêtes, les gravures sur les murs ont permis d'en savoir un peu sur ce peuple. C'est très impressionnant de voir la qualité du travail, l'ajustement parfait entre les blocs de pierre utilisés pour ces constructions.
La grande pyramide est conçue et positionnée de telle façon qu'aux équinoxes du printemps et d'automne, qu'elle projette une ombre dessinant une forme de serpent sur ses côtés exposés.
Plus loin, nous avons rejoint d des monuments funéraires. Selon les classes sociales, les corps des défunts étaient incinérés ou ensevelis dans des tombeaux.
Ensuite, nous sommes entrés dans une grande arène qui était utilisée lors de compétition lors de laquelle les participants devaient lancer un objet similaire à un ballon à travers deux anneaux situés sur les côtés.
Les gravures sur les murs relatent les épreuves survenant dans cet endroit. Il semblerait que les perdants ne perdaient pas seulement leur amour propre, mais également leur tête, se faisant décapiter par le vainqueur.
Malheureusement, nous n'avions que deux heures trente pour la visite, incluant un peu de magasinage dans un petit marché offrant des souvenirs.
Après le trajet du retour en autobus, l'appréhension du traversier nous a gagnée. La mer était encore assez agitée, mais nous avons beaucoup moins ressentis l'effet des vagues. Très peu de participants au Barf-O-Thon cette fois, et aucun de notre famille. Quel soulagement. Nous sommes revenus vers 18h30 sur l'Oasis, juste à temps pour notre souper.
Alors que j'écris ces lignes, nous avons repris la mer et l'Oasis tangue de façon notable. Alors, j'hésite entre le ronflement léger de Nancy et les roulis, ou une petite marche. À suivre...